lundi 22 avril 2024

Mostaganem, l'autre grand axe de l'ouest de l'Algérie

Le grand mail de Mostaganem est en construction. Ce centre commercial est un enrichissement économique et touristique pour toute la région de Mostaganem. 

D'ailleurs la rivalité entre Mostaganem et Oran est une force pour le développement économique de tous l'ouest de l'Algérie. 
N'hésitez pas à visiter ma wilaya de Mostaganem qui est encore peu connue des touristes. Son port, sa diversité naturelle, ses plages, ses attractions ( parc zoologique, aquaparc, site de randonnées, corniche...), ses commerces et sa population accueillante font de Mostaganem, un domaine qui devient familier. 

dimanche 21 avril 2024

Tlemcen: Appel à de «vraies solutions» pour la restauration du patrimoine

Chaque année, la ville de Tlemcen invite le grand public à découvrir (ou redécouvrir) son riche patrimoine historique durant tout un mois et ce, à l'occasion de la journée internationale des monuments (le 18 avril) et la journée internationale des musées (le 18 mai).


Le coup d'envoi de cet évènement, organisé, sous le slogan «La préservation du patrimoine matériel et immatériel lors des catastrophes et conflits armés», avait été donné,  par le wali, Youcef Bechlaoui. À cette occasion, le directeur de la culture et des arts, Amine Boudefla et le directeur du musée, Noureddine Benazza ont présenté des explications sur la collection archéologique, passant par la période romaine où Tlemcen s'appelait Pomaria, l'époque musulmane où diverses dynasties se sont succédé, dont la dynastie Zianide, durant laquelle Tlemcen a atteint son apogée. Ce musée utilise les nouvelles technologies dont des écrans de projection tactiles. 

Accompagné du président de l'APW, Djilali Bensaoula, des autorités locales, des députés, ainsi que les directeurs des quatre musées et de la bibliothèque, les représentants d'associations et de nombreux artistes, le wali s'est rendu ensuite au quartier traditionnel de Bab Ziri, qui reflète le mode d'organisation culturelle et sociale de la famille tlemcénienne d'autrefois. A ce titre, il a exhorté les élus locaux, les acteurs du secteur de l'urbanisme et du patrimoine, à envisager de vraies solutions et perspectives pour la restauration, la préservation et la revitalisation des maisons traditionnelles de cette médina de Tlemcen. Selon Amine Boudefla,  "un espace a été récupéré, afin de construire une maison témoin abritant un musée et des lieux d'hôte. Il s'agit aussi de sauvegarder les éléments architecturaux de ce quartier où se trouve la maison de l'historien El Maqari".


Le palais de la culture « Abdelkrim Dali », a abrité diverses expositions de peintures et des monuments, bâtiments historiques, mosquées et minarets hors du commun, valorisant le patrimoine algérien, palestinien et du Sahara occidental. Selon M. Boudefla, une reconstitution 3 D sera réalisée prochainement pour reprendre les deux mosquées de Ghaza complètement rasées par les sionistes. 

Des stands de calligraphie arabe, de manuscrits et d'archéologie musulmane de Tlemcen et de sa région, ont permis  de découvrir le potentiel artistique et du savoir d'une histoire et d'une civilisation deux fois millénaire de Tlemcen et ce, en présence de l'inspecteur de la wilaya, Abdelkader Zaoui, autorités locales de Mansourah et membres de l'APW.


Près de 380 étudiants d'Alger se sont associés à cette manifestation, pour apprendre :"Tlemcen" et visiter les quatre musés spécialisés de la wilaya et tous les sites et monuments culturels et historiques.(Le Quotidien d'Oran, par Khaled Boumedienne, avril 2024). 

Ligne à grande vitesse Oued Tlelat-Maghnia : Le train sifflera-t-il bientôt ?

S'étendant sur une distance de 132 km, la voie ferrée électrifiée reliant Oued Tlelat, dans la wilaya d'Oran à Maghnia (Tlemcen), dans l'extrême ouest du pays, entrerait elle en service prochainement ?

 

Lors de sa récente visite à Oran, le ministre des Travaux publics et des Infrastructures  avait annoncé ce qu'on pourrait appeler «une bonne nouvelle». Selon lui, «le projet, qui avait connu des arrêts et des reprises, était désormais sur la bonne voie et que les trains pourraient circuler sur cette ligne à une vitesse de 220 km/h». Selon nos investigations, c'est le tronçon Tlemcen-Maghnia qui pose problème, «ce qui retarde le projet, c'est l'opération d'expropriation par l'Etat des terres choisies pour le tracé de la voie», nous explique-t-on.
 

Nous avons contacté les terriens au niveau de la daïra de Sabra qui attendent depuis des années pour être indemnisés. «Nous attendons toujours que l'administration régularise notre situation», expliquent-ils. Une lenteur qui ne dit pas son nom. La genèse de l'itinéraire ferroviaire Oued Tlélat-Maghnia (avec un coût estimé à 1,7 milliard d'euros) : aussitôt lancés en 2007, les travaux de réalisation des rails ont été suspendus pour être confiés 5 ans plus tard à deux sociétés italiennes, Per Condote d'Acque et Rizzani, et une entreprise algérienne privée ETRHB, qui s'associera, à son tour, avec MAPA, une société turque… sans que le projet soit mené à terme. 17 ans après, la ligne à grande vitesse attend toujours de rivaliser avec l'autoroute Est Ouest. 

Un défi que l'optimisme du ministre a promis de relever. (El Watan.dz, par Chahreddine Berriah, avril 2024). 

vendredi 12 avril 2024

Hammam Boughrara, du nouveau pour les curistes.

Nouveau bâtiment "Balnéothérapie"

Du nouveau à Hammam Boughrara, Tlemcen, Algérie

Hammam Boughrara, un nouveau dispositif de soin pour les visiteurs. Des locaux neufs pour des soins nouveaux. Piscine, baignoire privé, salle de soin, jet d'eau  et massage à disposition des curistes pour le bien être de tous. Des travaux supplémentaires sont prévus notamment l'ouverture de commerces et d'aires de jeux mais le retard du lancement se fait sentir. Souhaitons vivement la réussite de cet espace qui draine des visiteurs venant de tous le territoire national ainsi que les résidents à l'étrangers.

Le hammam de Boughrara accueille aussi bien les visiteurs à la recherche de thérapie thermale que de personne désirant un bain ou une séance de piscine ou même simplement des touristes locaux ou extérieurs à la recherche d'une sortie en famille pour un  pique-nique sur l'espace vert agréablement entretenu à l'intérieur de l'enceinte de la station thermale.  

Tlemcen: Ain Fezza et les grottes extraordinaires

C'est aux environs de Tlemcen, sur la route de Tlemcen a Sidi Bel Abbes, avant l'entrée de Ouled Mimoum, que se trouve la commune de Aïn Fezza. 
De la commune, vous accéderez aux grottes après avoir monté la route vertigineuse qui vous fait atterrir au sommet de la montagne. Là, vous êtes sur une place qui durant l'été est parsemé de nombreux  commerces captivants les visiteurs venus des quatre coins du pays et de plus encore. 

Soin et tourisme a Hammam Boughrara

Centre thermale  "Hammam Boughrara", Daira Maghnia, Wilaya Tlemcen, Algérie

Hammam Boughrara, le Hammam qui évolue continuellement pour le bien être de ces visiteurs. Ce récent bâtiment constitue une offre de soin supplémentaire récemment ouverte pour les curistes à la recherche de balnéothérapie efficace. Hammam Boughrara, wilaya de Tlemcen, Algérie. 

Marsat Ben Mhidi, la ville de la "cote ouest" qui a la côte!

Les soirées d'été, juillet et août,  sont très animés sur le littoral de Marsat Ben Mhidi (Por Say). 

En effet, une magnifique foule impressionnante se rassemble le long de l'interminable zone longeant la plage. Des commerces et des activités diverses occupent les visiteurs et curieux qui se côtoient tardivement autour des restaurants et marchants de glace. 

jeudi 11 avril 2024

SOUANI, salle des fêtes

Veuillez réserver a l'avance car cette salle située a l'entrée de Souani (prés de Maghnia) est très demandée (Wilaya de Tlemcen). 

Ghazaouet, bientôt la fin des bateaux de pêche ?

Port de pêche de Ghazaouet. Est ce la fin de la pêcherie sur Ghazaouet? 

En effet, le nouveau port de pêche de Sidi Ouchah devrait prendre le relais pour toute la partie de la pêche. Ghazaouet sera ainsi centralisée sur le commerce, avec les contenair et le transport des voyageurs. 

Hammam Boughrara, le paradis des cigognes

C'est a Hammam Boughrara que se trouve ce pilier garni de multiples nids de cigogne. 

De même que ce minaret de la mosquée de Hammam Boughrara ou un couple de cigogne a construit son nid. Hammam Boughrara est une ville écologique, ses habitants sont conscients. 

Vers Ouled Berrahoo

Quelque part du côté de Djebala, sous "Gahda Tahar", devant "Zorana". 

C'est encore un tout petit village avec une école, une mosquée, un centre de soin infirmier et doté d'un stade flambant neuf. Il y a deux ans, la petite localité à organisée sa premiere waada avec une belle fantasia. En effet, le spectacle équestre était réussi. De plus le couscous était servie à volonté pour les habitants de la région. Nous attendons la prochaine Edition.

Devinez ou se trouve cette pancarte ?

Elle se trouve à "idiS"  "enanjduoB" .( lire a l'envers). Cette commune est située sur un axe stratégique, reliant Maghnia à la mer vers Marsat Ben Mhidi. Elle est également un passage obligatoire pour se diriger vers le port de Ghazaouet. La waada de cette commune est une occasion de participer à une fête locale importante qui draine beaucoup de monde des environs.

Pick up peugeot de 1987

Vu a Maghnia, le pick up peugeot, légendaire, il date de 1987.  

Il existe encore quelques véhicules de ce type qui circulent dans la ville de Maghnia. Ces voitures sont fonctionnelles et elles "travaillent" encore, permettant à  leurs propriétaire de gagner de quoi vivre. En fait, elles se font de plus en plus rare, le prix du fer est attractif et elles ont tendances à finir vendues au poids dans les diverses offices de récupération de la ferraille.

Rais a Maghnia : Le Restaurant!

Maghnia : la réputation du restaurant Rais a Maghnia est toujours d'actualité. Ils sont au moins trois restaurants "Rais" sur la grande route. Ils sont souvent complet, les cars de visiteurs apportent un flux de touristes venant des wilayas de tout le territoire national.  Vous pouvez vous installer à la table, le service est souvent au mieux, ils ont l'habitude de servir une clientèle exigeante. Plats traditionnels garantis. 

Cite Cadi a Maghnia

Rond point de la Cité Cadi à Maghnia, Tlemcen, Algérie.

 Lieu très fréquenté toute l'année, petite place avec souk pour fruits et légumes de saison, des cafés, des commerces variés et nombreux, une station de transport passager (clandestin), des lieux de restauration font de ce quartier un lieu vivant  et célèbre dans la ville de Maghnia.  

Masjid ElMouoihidine, Maghnia

mercredi 10 avril 2024

vendredi 5 avril 2024

Adjaidja, commune de Djebala

Voilà une petite localite de la commune de Djebala qui s'agrandit lentement mais sûrement. 

Le village s'élargit mais demeure éloigné des grands axes routiers. Il reste néanmoins très actif et sa population est attaché à son sol agricole très riche malgré une pluviosite pas trop généreuse. 
La commune dispose de nombreuses commodités mais reste dépendante des villes environnantes. 
La nature et son écologie reste un poumon vert agréable pour les sorties vertes que de nombreux visiteurs composés d'anciens ou de descendants résidents a l'étranger aiment a retrouver. 

jeudi 4 avril 2024

Boukanoun : Ville frontière

Il faut être de la région de Msirda pour connaitre cette belle commune de Boukanoun. 

C'est une belle ville frontalière avec le Maroc ( de l'autre côté c'est la commune de Ahfir). 
Mais c'est aussi une région agricole très riche. De plus c'est un point de passage obligatoire pour tous les visiteurs, vacanciers et touristes se dirigeants vers le littoral de la méditerranée (Marsat Ben Mhidi). Ainsi, pendant le week-end et les périodes de vacances, le boulevard principal est parsemé de multiples kiosques de vente pour le plaisir des milliers de personnes de passage. 
Cette commune a un potentiel de croissance important. Les investissements sur la zone sont prometteurs pour tous les dirigeants audacieux.

La riposte hydrique au changement climatique en Algérie

Algérie et sécurité hydrique,

la wilaya de Tlemcen a aussi ses usines de dessalement  

1.Chacun a son «château d'eau» directement raccordé à ses robinets. 

La citerne de secours de grande contenance est incontournable, posée sur le balcon ou à la terrasse, sur le palier près de la porte ou quelque part dans l'appartement, au point où rares sont ceux qui se plaignent de la pénurie d'eau ou de son rationnement sauf quand la fréquence de distribution n'est pas respectée et que la durée de coupure épuise les réserves du «château d'eau» domestique.

2.Pour la boisson, c'est l'eau en bouteille. 

Selon un article récent (janvier 2024, http://www.univ-chlef.dz/revuenatec), « la consommation des eaux minérales embouteillées en Algérie connait une certaine croissance ».

3.L'eau dessalée au robinet

Depuis quelques années, dans plusieurs villes côtières, les Algériens ont de l'eau dessalée au robinet, et à l'avenir, le changement climatique aidant, ils seront encore plus nombreux. Personne ne peut prétendre savoir ce qu'ils en pensent. 

4. Fin 2024,  cinq stations de dessalement d'eau de mer.

Le Président Abdelmadjid Tebboune insiste sur l'achèvement des usines de dessalement, pour l'approvisionnement en eau potable des habitants des wilayas du littoral et des wilayas distantes de 150 km de ces infrastructures.
Elles sont implantées à Cap Djinet (Boumerdès), Cap Blanc (Oran), Koudiet Draouche (EI Tarf) et Tighremt (Béjaïa). Actuellement, les usines en service depuis 2003, fournissent 17% de l'eau consommée en Algérie.

5. Entre 2025 et 2030, sept autres stations seront réalisées

Les futurs réalisations seront dans les wilaya  de TlemcenMostaganemTizi Ouzou (2 stations), ChlefJijel et Skikda, ce qui portera le taux à 60%, couvert par 25 stations de dessalement au total. Ce nouveau programme sera sans doute confié à l'Agence nationale de dessalement de l'eau de mer (ANDE), récemment créée, qui pourrait prendre le relais de l'Algerian Energy Company (AEC, créée en 2001 par Sonatrach et Sonelgaz).

6. Depuis  2021, le dessalement est  exclusivement "Algérien" 

Notamment deux filiales de Sonatrach, la Société algérienne de réalisation de projets industriels (SARPI) et l'Entreprise nationale de canalisations (ENAC), ainsi que le groupe public Cosider. Cette algérianisation est un motif de fierté permettant la réduction du coût et du délai de réalisation, en plus de promouvoir la production nationale et renforcer la souveraineté nationale dans la sécurité hydrique.

7. Contrainte importante : 
les filtres et les membranes d'osmose ainsi que d'autres équipements, qui forment le cœur des stations de dessalement, sont importés. La démarche d'algérianisation exige, en outre, la formation des techniciens aux équipements des stations.

8. Fin 2002, L'expérience "Hydro Traitement" dessalement en Algérie

Il faut rendre justice au personnel algérien d'une entreprise publique, Hydro Traitement, qui a, dès le début des années 2000, en octobre 2002 précisément, permis aux habitants de Skikda, à 400 km à l'Est d'Alger, d'avoir la primeur de boire de l'eau de mer dessalée grâce à la station qu'ils ont installée en un temps record, aux abords de la plage Ben M'hidi. 
 Sur les 21 stations de petites capacités, prévues dans le programme d'urgence du Gouvernement, décidé en 2002, Hydro Traitement en a installé 13. Son P-dg, Mokhtar Tarakli, plaidait pour le dessalement. Ses arguments : «Nous sommes dans une des régions du monde les plus défavorisées en matière de disponibilité hydrique et notre pays ne dispose ni de grands fleuves, ni de grands lacs, ni de grands sites pour abriter les immenses barrages en mesure de stocker l'eau dont on a besoin pour l'alimentation» (Les risques écologiques en Algérie. Quelle riposte ? Editions APIC, 2005).

9. Des banques algériennes et des déconvenues 

A l'époque, deux banques privées algériennes, Khalifa Bank et la Banque commerciale industrielle d'Algérie (BCIA), inconnues dans la famille de l'eau, avaient senti le filon. Anticipant, elles avaient fait connaître leurs ambitions dans le  dessalement d'eau de mer. La BCIA disparaîtra en août 2003, sans rien réaliser, la Commission bancaire de la Banque d'Algérie ayant décidé de lui retirer l'agrément .
Quant au groupe Khalifa, il avait pu installer, au début 2002, au port de Zemmouri (60 km à l'Est d'Alger), sur un quai de servitude, donc gênant le trafic portuaire. Mais l'eau dessalée qui en sortait était  imbuvable.  Rien n'a subsisté après la disparition de Khalifa Bank, en mars 2003, quand la Commission bancaire annonça le début de la chute du Groupe Khalifa, aussi fulgurante que sa montée en puissance à sa création en 1998.
10. A l'origine, l'industrie pétrolière
Avec le développement de l'industrie pétrolière, des petites unités de dessalement et de déminéralisation ont vu le jour dans les régions d'Arzew, Skikda, Hassi R'mel et Hassi Messaoud. En 1964, une première station a été installée à Arzew.
La deuxième, en 1969, avait une capacité de 4.560 m3/j. A l'époque, un certain nombre d'études sur le dessalement ont été lancées par différents secteurs. En 1995, le Gouvernement a approuvé le projet d'installation d'une unité de dessalement d'eau de mer dans le complexe d'Arzew, projet repris et actualisé en 2002. Elle devait être couplée à une centrale électrique à cycle combiné.
En 2000, il y avait 43 petites unités de dessalement installées en Algérie. A ce moment, les prévisionnistes estimaient qu'en 2020, les besoins en eau en Algérie seraient d'au moins 11 milliards de m3. Il faudrait, affirmaient ils, non seulement construire au minimum une cinquantaine de barrages, mais aussi une vingtaine d'unités de dessalement d'eau de mer, et surtout rénover des dizaines de milliers de km de conduites d'eau, pour réduire les pertes qui étaient alors de 30 à 50 %.

11. En 2024, une priorité stratégique

La faible pluviométrie  a fait du dessalement de l'eau de mer, une priorité stratégique des pouvoirs publics. Au plus haut niveau, par le Président Tebboune et au niveau d'exécution, sur le terrain, tous sont «aux petits soins» avec le programme présidentiel de dessalement pour respecter le délai de rigueur, «avant la fin 2024».
Le P-dg de Sonatrach, Rachid Hachichi, pourtant très pris par les préoccupations liées au marché international de l'énergie, pétrole et gaz, principalement, veille au grain. Il était, récemment, dans la wilaya de Béjaïa où il a inspecté le projet de réalisation de la station  de Tighremt. Cette station doit couvrir à la fin de l'année les besoins de 3 millions d'habitants de la wilaya de Béjaïa et de localités voisines des wilayas de Bouira, de Sétif et Bordj Bou-Arréridj.

12. La face cachée, maintenance et environnement 

On se préoccupe également de l'«après». Il n'est pas question de reproduire l'expérience négative de la station d'El Mactâa, près de Mers El Hadjadj, à Oran, qui alterne – depuis sa mise en service en 2016 par l'ex-Premier ministre, Abdelmalek Sellal – les annonces d'un énième «arrêt total» et du «retour à la normale» et créé des perturbations  dans l'approvisionnement en eau.

13. La mission de  L'Agence nationale de dessalement de l'eau

 L'ANDE, établissement public à caractère industriel et commercial, a pour mission  de «réaliser, d'exploiter et d'assurer la maintenance des stations de dessalement de l'eau et des infrastructures et équipements y afférents, en menant toutes actions et opérations concourant à cet effet». 
L'AEC, qui s'occupe aussi d'énergies renouvelables, est attendue sur une autre priorité : produire l'hydrogène vert en utilisant l'eau de mer dessalée par ses stations.
C'est l'instruction du Président Tebboune: pour la production d'hydrogène vert, recourir aux stations de dessalement, afin d'économiser les ressources en eau conventionnelles (
 La Nouvelle République, par M'Hamed Rabah, avril 2024).